Le mois de juin prolonge et confirme les tendances observées au premier semestre sur le marché français de l’électricité, dans un contexte général marqué par la hausse de la production renouvelable, l’amélioration de la disponibilité du parc nucléaire et une dynamique de la demande toujours en berne. Sur les marchés, ce contexte a notamment continué d’engendrer des prix négatifs et une accentuation de la “duck curve”. Cette première édition de l’Observatoire mensuel des marchés de l’électricité propose une lecture synthétique des principaux indicateurs du marché français, notamment l’état de la production renouvelable, le prix spot moyen, l’indicateur M0, ou encore le nombre d’heures à prix négatifs.
Nous reviendrons également sur les évolutions par rapport à l’année précédente, en analysant les tendances de production des EnR, les niveaux de prix, ainsi que les tendances de consommation.
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Yélé publie la 1ère édition de l’Observatoire marchés de l’électricité !
Un outil inédit pour décrypter les évolutions du marché français de l’électricité à l’ère des renouvelables
12 pages – Français
Une production renouvelable en forte progression
En juin 2025, la production renouvelable contribue à hauteur de 29 % du mix, dominée par l’hydroélectricité (11 %), suivie du solaire (10 %) et de l’éolien (7 %).
Le parc de production éolien et solaire a connu une augmentation globale de 2,2 GW de capacité installée depuis 2024, soit +4,4 %, avec la répartition suivante :
- Éolien terrestre : +0,6 GW (de 22,9 à 23,5 GW)
- Éolien en mer : +0,6 GW (de 1,4 à 2 GW)
- Solaire photovoltaïque : +1 GW (de 23,2 à 24,2 GW)
L’analyse des données de production depuis janvier 2024 révèle une complémentarité saisonnière entre l’éolien et le solaire.
Légère hausse des prix spot sur un an et forte augmentation de la volatilité
En juin 2025, les prix spot de l’électricité affichent une légère hausse (3 €/MWh en moyenne) par rapport à juin 2024.
On observe également une accentuation de la « duck curve » du spot entre 2023 et 2025, caractérisée par :
- Des prix bas, voire négatifs, en milieu de journée (entre 12 et 16h), période de forte production solaire
- Une hausse des prix en période de pointe, en lien avec la baisse de la production solaire et la hausse de la demande après 18h
Cette évolution suggère une augmentation de la volatilité intra journalière, conséquence directe de l’augmentation de la production renouvelable intermittente.
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(12 pages – 320 Ko – Langue FR)
Rédacteurs et contacts : Fabrice CRESTE, Hugo CASTERAN
Contributeurs : Noémie Alice AZIZA, Thibault JANVIER
