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L’Innovation Low Tech

L’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz…) et plus globalement des ressources naturelles (cuivre, fer…) a permis un développement économique et social significatif depuis le 19ᵉ siècle. Ceci a aussi provoqué une accélération du réchauffement climatique et de la détérioration de la qualité de l’air. Afin de faire face à ce contexte de plus en plus contraint, la société moderne a décidé de miser sur le développement des high-tech (biotechnologies, nanotechnologies et  numériques).

En parallèle, un concept nommé low-tech se développe et prend de plus en plus d’ampleur. Les low-tech relèvent du concept d’innovation dite « frugale » et répondent à des besoins en limitant l’utilisation des ressources, en développant la réparabilité et en promouvant la sobriété. Elles reposent sur l’économie du besoin et de l’usage. 

Dans ce contexte, la question de l’innovation s’impose et invite à explorer naturellement des réponses high-tech. La solution face à la transition énergétique et écologique pourrait-elle être dans la sobriété du low-tech ? Comment pouvons-nous mieux innover avec un prisme low-tech ?

Nous sommes convaincus que les low-tech sont une source de créativité efficace : développements d’applications futuristes, capacité à innover des grands groupes, création de PME, start-ups, etc.

  • Développer les low-tech existantes : l’innovation low-tech est déjà mise en pratique dans le cadre de la transition énergétique et de la transition écologique. Les outils informatiques de l’industrie des réseaux ne migrent pas nécessairement vers les nouvelles technologies (datalake, …). Les anciens langages de programmation, ayant une cybersécurité éprouvée, sont moins consommateurs d’infrastructures et donc d’énergie. De plus, le développement de l’économie de l’usage avec la location (transport, outillage, …) ou la mutualisation d’équipements électro-intensifs (électroménager partagé, …) commencent à prendre de l’ampleur. 
  • Enrichir la high-tech avec la low-tech : la high-tech et la low-tech sont complémentaires dans le domaine de la transition énergétique/écologique. En effet, les industries de réseaux, telles que la distribution d’énergie ou d’eau, font appel à des technologies de plus en plus high-tech (SCADA, EMS, compteurs communicants, smartgrids, etc.). En parallèle de ces innovations, les low-tech se mettent de plus en plus en place grâce à la sobriété énergétique : peinture blanche sur les toits (réduction de l’usage de la climatisation), plantation d’arbres, constitution d’îlots de fraîcheur, etc.
  • Répondre sobrement aux besoins : il n’est pas toujours nécessaire de développer ou déployer une nouvelle technologie futuriste pour un besoin déjà satisfait (voiture volante pour le besoin de se déplacer, …). 
  • Simplifier les technologies : la simplification d’une technologie déjà existante afin de répondre de la même façon à un besoin d’ores et déjà satisfait, peut amener de multiples bénéfices (par exemple : l’utilisation de consignes pour les bouteilles en verre standardisées au lieu des bouteilles en verre à usage unique recyclage plus complexe.).
  • Innover humainement et socialement : l’humain et le social jouent un rôle central dans le développement des innovations low-tech, car ils permettent une remise en question de la promotion de l’innovation high-tech.

Yélé Consulting, acteur engagé auprès de ses clients pour accélérer la transition énergétique et écologique, est convaincu de la nécessité d’utiliser tous les leviers disponibles de manière proportionnée, pertinente et complémentaire. Afin de répondre aux objectifs et besoins de ses clients, nous prenons en compte l’ensemble des solutions et faisons en sorte de penser « out of the box » pour innover low-tech lorsque le cas d’usage est pertinent : 

  • Réalisation de PoC : création de PoC permettant par la suite de simplifier un processus opérationnel complexe nécessitant à l’origine des technologies high-tech. 
  • Conseil dans un cadrage SI : conseil dans le cadre de projets SI dans le choix des technologies appropriées afin de répondre aux enjeux métiers. Dans le cadre de ces projets SI, les conseils sur les technologies prennent systématiquement en compte différents paramètres : maturité de la technologie, efficacité de la technologie, paramètres environnementaux et techniques comme l’utilisation de la mémoire, … Il est à noter que les technologies conseillées ne sont pas nécessairement les dernières technologies montantes et que ce sont parfois des technologies simples qui répondent le mieux au besoin. 
  • Constitution de dossiers pour les guichets de financement  : animation de la rédaction de dossiers de financement et promotion de projets low-tech via ces dossiers. 
  • Accompagnement pour les AAP (appels à projets)  : cadrage et mise en place d’appels à projets dans le domaine de l’énergie concernant des sujets innovants, high-tech ou low-tech.